Le 18 avril 2013, en plein conflit entre la municipalité dirigée par Dominique Voynet et l’équipe du cinéma, à l’occasion de la projection du film Le temps de l’aventure de Jérôme Bonell, avec Emmanuelle Devos, l’association Renc’Art au Méliès — qui ne pouvait plus organiser d’activités officielles au Méliès — achète, pour inviter ses adhérents, les 99 places de la salle 3 du cinéma Le Méliès (l’ancien) à Montreuil.
Avant la projection, elle organise un apéritif sur le parvis du centre commercial. Sa présidente, Marie-Madeleine Cornières, explique la démarche de défense du cinéma public.
Toujours en conflit avec la municipalité de l’époque, propriétaire du cinéma, l’association a voulu tenir coûte que coûte un débat à l’issue de la projection, avec le chef opérateur du film, Pascal Lagriffoul, débat animé par Stéphane Goudet, ancien directeur artistique limogé mais présent en tant qu’adhérent de l’association.
Pour empêcher cette rencontre non prévue, la lumière a été coupée dans la salle. Le débat, très chaleureux, s’est donc tenu dans l’obscurité et décrété « subliminal ».