La Boum de Claude Pinoteau

La boum est une comédie dramatique réalisée en 1980 par Claude Pinoteau. Le film est repassé au Méliès grâce au ciné club lycéen de Jean Jaurès dont je fais partie.

Victoire, surnommée Vic, a 13 ans, fille choyée d’un dentiste et d’une dessinatrice de bandes dessinées. Elle a une tendresse particulière pour son arrière grand-mère, harpiste célèbre à laquelle elle confie volontiers ses petits secrets.Pour sa rentrée en quatrième, elle déménage à Paris. Nous allons assister à la vie quotidienne de Vic, le passage de l’enfance à l’adolescence, la crise de ses 13 ans, ses joies, ses premiers émois, la première « boum » qui va déclencher cette comédie. Car, parallèlement, les parents de Vic vont aussi vivre la crise de leurs 15 ans… de mariage, avec des bagarres, des imprévus sur un rythme échevelé où l’émotion, les rires, la tendresse et les sourires s’alterneront.

Certes l’histoire est simple mais ce film a quelque chose en plus. Chaque personnage a son caractère et sa personnalité et on peut facilement s’identifier à eux, peu importe l’âge et l’époque. Ce long métrage représente vraiment l’adolescence : on voit des amis qui s’amusent contrairement aux teen movies d’aujourd’hui où on aperçoit des adolescents qui fument, boivent ou prennent de la drogue. Par ailleurs, le fameux moment du slow qui a fait rêver des millions de jeunes, on voit Vic qui danse avec Mathieu, le garçon dont elle est amoureuse, on est contents car pendant tout le film elle essaye de le séduire et là elle a enfin réussi, ensuite avec les lumières et la musique on est vraiment plongés dedans. Ce film a permis la révélation de Sophie Marceau à seulement 13 ans, aujourd’hui c’est une vedette du cinéma français. Enfin ce film est intergénérationnel, il a marqué toute une génération et continue toujours à marquer aujourd’hui même s’il a un peu vieilli : on le remarque avec leurs styles, les musiques, leurs coupes de cheveux mais il est toujours d’actualité avec les premiers amours, les sorties entre amis et les soirées.

Kristaine KINOUANI